Programme d'inauguration

Pour son inau­gu­ra­tion, Malley en quar­tiers propose un riche éven­tail d’évé­ne­ments cultu­rels ouverts au public les 2, 3 et 4 octobre 2020 et loca­li­sés pour la majo­rité dans le quar­tier de Malley. Le programme d’inau­gu­ra­tion comprend les événe­ments suivants, tous gratuits.

COVID-19 – Les orga­ni­sa­teurs se réservent la possi­bi­lité de modi­fier le programme en fonc­tion de l’évo­lu­tion de la situa­tion sani­taire.

2.10

Expo­si­tion orga­ni­sée par Matthias Sohr, cher­cheur et commis­saire artis­tique à Bureau­cracy Studies. L’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs de Malley accueillera l’œuvre de l’ar­tiste coréenne Mooni Perry : « And they begged repea­tedly not to order them to go into the Abyss ». Bureau­cracy Studies est un espace d’art contem­po­rain situé dans l’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs à Malley. Fondé en 2018 par l’ar­tiste Matthias Sohr et géré par l’as­so­cia­tion du même nom depuis 2019, Bureau­cracy Studies favo­rise la colla­bo­ra­tion artis­tique et scien­ti­fique entre les acteurs régio­naux, suisses et étran­gers. Bureau­cracy Studies a pour but de rendre acces­sibles au public leurs créa­tions et produc­tions.

Dans son travail, Mooni Perry s’in­té­resse à l’in­ter­sec­tion­na­lité de diffé­rents types de discri­mi­na­tions cultu­relles. Ces dernières années, elle s’est concen­trée sur le mouve­ment fémi­niste en Asie et les discours sur le véga­nisme dans un contexte fémi­niste. Depuis 2020, elle prépare un nouveau projet sur la méta­phore de la conta­mi­na­tion dans diffé­rents contextes sociaux. Elle produit prin­ci­pa­le­ment des oeuvres vidéos et des instal­la­tions et est basée à Berlin et Séoul.

Dates : vendredi 2 octobre 2020, 17h00 à 21h00 ; samedi 3 et dimanche 4 octobre, 10h00 à 19h00

Lieu : Bureau­cracy Studies, Av. du Chablais 18, 1008 Prilly

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Bureau­cracy Studies.

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place

Limite physique et symbo­lique sépa­rant la vie de la mort de l’ani­mal, le portail d’en­trée des abat­toirs de Malley et la sculp­ture de Pierre Blanc (1945) sont le théâtre d’une perfor­mance imagi­née par le duo Berclaz de Sierre et de Vincent Barras.

« Le corps de l’ani­mal dépecé, on va lui resti­tuer son âme, voir de ses propres yeux, voir en dedans de soi comme l’âme et le corps des animaux, l’âme et le corps de ceux qui les mangent sont tripar­tites (tête, thorax, abdo­men) l’âme dedans, le corps enve­loppe on va parler de l’ani­mal, abattre un dur labeur le corps de l’ani­mal dépecé, on va lui resti­tuer son âme », prophé­tisent, énig­ma­tiques, les deux perfor­mers.

Artiste, créa­teur de « Qui a mangé Johnny Depp ».

Histo­rien de la méde­cine et poète sonore.

Date : 2 octobre 2020, 18h00

Lieu : Entrée des abat­toirs, sculp­ture de Pierre Blanc (en face de la Bras­se­rie des abat­toirs), av. du Chablais 18, 1008 Prilly

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec l’Ins­ti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, sur inscrip­tion obli­ga­toire en commu­niquant nom, prénom, adresse et n° de télé­phone à : ihm@­chuv.ch – places limi­tées.

Malley, quar­tier autre­fois ouvrier où se croi­saient à l’aube le « peuple des abat­toirs » et la « faune » des noctam­bules au Café des Bouchers ou à la Bras­se­rie des Abat­toirs, est célé­bré en musique sous les arches du pont du Gali­cien, à la La Gali­cienne.

Pour s’amu­ser dans l’es­prit, revi­sité, des bals popu­laires d’au­tre­fois qui ont inspiré Boris Vian, Bour­vil et d’autres chan­teurs.

Annulé en raison de la météo

Chant : Nadine Mayo­raz

Accor­déon : Yves Moulin

Contre­basse : Gérald Perera

Guitare : Pierre Gilar­doni

Batte­rie : Marc-Olivier Savoy

https://mayo­raz­na­dine.wixsite.com/emileet­gi­nette

Date : 2 octobre 2020, dès 20h00

Lieu : La Gali­cienne, Chemin du Viaduc, 1008 Prilly

Orga­ni­sa­tion : Orga­nisé en parte­na­riat avec l’As­so­cia­tion I Lake Lausanne et La Gali­cienne.

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place (notam­ment possible avec l’ap­pli­ca­tion SocialPass).

N’a lieu qu’en cas de beau temps. Annulé en raison de la météo

3.10

Expo­si­tion orga­ni­sée par Matthias Sohr, cher­cheur et commis­saire artis­tique à Bureau­cracy Studies. L’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs de Malley accueillera l’œuvre de l’ar­tiste coréenne Mooni Perry : « And they begged repea­tedly not to order them to go into the Abyss ». Bureau­cracy Studies est un espace d’art contem­po­rain situé dans l’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs à Malley. Fondé en 2018 par l’ar­tiste Matthias Sohr et géré par l’as­so­cia­tion du même nom depuis 2019, Bureau­cracy Studies favo­rise la colla­bo­ra­tion artis­tique et scien­ti­fique entre les acteurs régio­naux, suisses et étran­gers. Bureau­cracy Studies a pour but de rendre acces­sibles au public leurs créa­tions et produc­tions.

Dans son travail, Mooni Perry s’in­té­resse à l’in­ter­sec­tion­na­lité de diffé­rents types de discri­mi­na­tions cultu­relles. Ces dernières années, elle s’est concen­trée sur le mouve­ment fémi­niste en Asie et les discours sur le véga­nisme dans un contexte fémi­niste. Depuis 2020, elle prépare un nouveau projet sur la méta­phore de la conta­mi­na­tion dans diffé­rents contextes sociaux. Elle produit prin­ci­pa­le­ment des oeuvres vidéos et des instal­la­tions et est basée à Berlin et Séoul.

Dates : vendredi 2 octobre 2020, 17h00 à 21h00 ; samedi 3 et dimanche 4 octobre, 10h00 à 19h00

Lieu : Bureau­cracy Studies, Av. du Chablais 18, 1008 Prilly

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Bureau­cracy Studies.

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place

Le public est invité à décou­vrir une biodi­ver­sité animale et végé­tale insoupçon­née au cœur de la friche, en constante évolu­tion, de Malley. Une sortie de bonne heure est propo­sée sur ce terrain ancien­ne­ment exploité pour y décou­vrir sa diver­sité animale. Quelle est-elle et d’où vient-elle ? Guidé-e-s par l’or­ni­tho­logue Jérémy Gremion il sera possible de décou­vrir les oiseaux qui fréquentent cette friche.

A prendre avec soi : vête­ments adap­tés aux condi­tions météo­ro­lo­giques et, si possible, une paire de jumelles.

Jérémy Gremion a suivi études de biolo­gie à l’Uni­ver­sité de Lausanne et effec­tué son projet de Master en Éthio­pie sur l’im­pact de l’agri­cul­ture sur l’aire d’hi­ver­nage du Bruant orto­lan. Il travaille actuel­le­ment pour le Groupe Orni­tho­lo­gique du Bassin Gene­vois en tant que chef de projet. Il colla­bore égale­ment avec la Station Orni­tho­lo­gique Suisse pour laquelle il effec­tue diffé­rentes collectes de données allant de simples recen­se­ments au baguage des oiseaux migra­teurs.

Date : 3 octobre 2020, 07h15,

Durée: envi­ron une heure

Lieu: entrée du TKM – Théâtre Kléber-Méleau, ch. de l’Usine à Gaz 9, 1020 Renens

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec le collec­tif Sauva­geons en ville et le Musée et jardins bota­niques canto­naux de Lausanne.

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place – places limi­tées.

Les substi­tuts végé­taux imitant le goût et la texture de la viande sont en plein essor. Comment et avec quoi ces substi­tuts sont-ils élabo­rés ? Sont-ils durables et nutri­tion­nel­le­ment irré­pro­chables ? Quels enjeux écono­miques les sous-tendent ? Pourquoi le goût et la forme de la viande restent si présents ?

Modé­ra­teur : Timo­thée Brütsch, biolo­giste, média­teur scien­ti­fique UNIL

Wolfram Brück, profes­seur et cher­cheur à l’ins­ti­tut Tech­no­lo­gies du vivant de la HES-SO Valais-Wallis, impliqué dans le projet euro­péen Smart Protein. Il a étudié la micro­bio­lo­gie à la St. Cloud State Univer­sity du Minne­sota, aux États-Unis, avant de pour­suivre un M.Sc. en micro­bio­lo­gie médi­cale et molé­cu­laire à l’Uni­ver­sité de Manches­ter, Royaume-Uni. En 2003, il a terminé son docto­rat à l’Uni­ver­sité de Reading, au Royaume-Uni, sur l’in­fluence des peptides de lait prébio­tiques sur la santé des nour­ris­sons. Tout au long de sa carrière profes­sion­nelle, Wolfram Brück a déve­loppé une forte pers­pec­tive inter­na­tio­nale en micro­bio­lo­gie et biotech­no­lo­gie alimen­taires et de la santé à travers des postes univer­si­taires et indus­triels au Dane­mark, aux États-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni et en Suisse. Ses domaines d’in­té­rêt sont la santé intes­ti­nale, la micro­bio­lo­gie alimen­taire, les protéines alter­na­tives et les ingré­dients à valeur ajou­tée issus des déchets de trans­for­ma­tion alimen­taire

Jéré­mie Forney, anthro­po­logue, est profes­seur assis­tant à l’Ins­ti­tut d’eth­no­lo­gie de l’Uni­ver­sité de Neuchâ­tel. Ses acti­vi­tés de recherche et d’en­sei­gne­ment se concentrent sur les enjeux sociaux et envi­ron­ne­men­taux liés aux systèmes agri­coles et alimen­taires contem­po­rains. Après une thèse réali­sée à l’Uni­ver­sité de Neuchâ­tel, il a réalisé diverses recherches en Suisse et en Nouvelle-Zélande

Corinne Kehl, diété­ti­cienne, maître d’en­sei­gne­ment HES, Haute Ecole de santé de Genève, au sein de la filière Nutri­tion et diété­tique. Ses ensei­gne­ments portent sur les modes alimen­taires, le véga­nisme et le végé­ta­risme. Elle a parti­cipé à l’éla­bo­ra­tion du rapport de la Commis­sion Fédé­rale de la Nutri­tion: Régimes végé­ta­liens: analyse des avan­tages et des incon­vé­nients sur le plan nutri­tion­nel et pour la santé (2018), et à diverses inter­ven­tions dans les média sur les substi­tuts de viande

Chris­tian Nils Schwab, chef de service, Inte­gra­tive Food and Nutri­tion Center, EPFL. Il a établi l’es­sen­tiel de sa carrière dans de grandes multi­na­tio­nales, comme chef de zone, respon­sable de Busi­ness Deve­lop­ment, ou de marke­ting et vente, mais égale­ment comme entre­pre­neur et proprié­taire d’une petite entre­prise. Durant son parcours profes­sion­nel, Chris­tian a acquis de l’ex­pé­rience dans diffé­rentes entre­prises et indus­tries, tant dans les marchés indus­triels que de grande consom­ma­tion, dans des écono­mies émer­gentes et matures, opérant dans 7 pays sur 4 conti­nents. Aujourd’­hui respon­sable du Inte­gra­tive Food & Nutri­tion Centre de l’EPFL, Chris­tian Schwab a pour mission de faci­li­ter le trans­fert des sciences et tech­no­lo­gies déve­lop­pées par cette insti­tu­tion dans le monde exté­rieur, afin de maxi­mi­ser l’im­pact socié­tal et envi­ron­ne­men­tal posi­tif de l’école sur les défis majeurs et complexes liés à l’ali­men­ta­tion mondiale.

Date : 3 octobre 2020, 11h00

Durée : 1 heure

Lieu : Insti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL, Av. de Provence 82, 1007 Lausanne

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec l’Insti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL.

Accès à l’évé­ne­ment: gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire à : ihm@­chuv.ch – Places limi­tées

Avec l’ar­ri­vée des tech­niques de conser­va­tion par le froid et la congé­la­tion à la fin du 19e siècle, la viande, aliment péris­sable dont la consom­ma­tion rapide posait problème, est devenu un aliment consom­mable à la carte, dont les pièces « nobles », qui repré­sentent une infime partie de la bête, peuvent être vendues de manière quasi illi­mi­tée.. Résul­tat : depuis 1950, la consom­ma­tion de produits carnés par personne a doublé en Suisse, mais elle est deve­nue beau­coup moins variée. Seuls les deux-tiers d’un animal abattu aujourd’­hui sur sol helvé­tique sont réel­le­ment consom­més.

Dans l’idée que l’ex­pé­rience de la découpe d’un animal et l’ap­pren­tis­sage de la diver­sité des morceaux exis­tants peut amener les « mangeurs de viande » à prendre conscience de leurs propres habi­tudes de consom­ma­tion, douze parti­ci­pant-e-s initiés par le chef, histo­rien et gastro­nome Philippe Ligron, respon­sable de la Food Expe­rience à l’Ali­men­ta­rium et de l’émis­sion culi­naire mati­nale quoti­dienne « Bille en tête » sur RTS1, apprennent à recon­naître et à décou­per plusieurs parties d’un porc, à fabriquer eux-mêmes des morceaux prêts à cuisi­ner et ont ensuite la possi­bi­lité de repar­tir avec ceux-ci. Maté­riel : fourni sur place.

Cuisi­nier de forma­tion, Philippe a un parcours inter­na­tio­nal en France, en Alle­magne, mais aussi au Liban, au Cambodge, au Japon, à Mada­gas­car et en Ethio­pie. Il a complété ses recherches par de nombreuses forma­tions supé­rieures en arts culi­naires, cuisine mais aussi en péda­go­gie. Philippe Ligron aime explo­rer par ses nombreuses acti­vi­tés annexes, comme par exemple son expé­rience théâ­trale avec un nouveau spec­tacle en cours d’écri­ture. Il propose aussi régu­liè­re­ment des repas didac­tiques où les convives sont invi­tés à voya­ger dans le passé au travers de repas histo­riques. A son actif : repas du Siècle des lumières, mais aussi de la Renais­sance à 450 mètres sous terre, banquets médié­vaux ou encore fameuses orgies romaines dans les arènes d’Avenches ! Il a même créé son propre ketchup avec son fils Félix. L’idée de ce projet un peu fou mais qui rencontre un vif succès, c’est d’évi­ter que des produc­teurs se voient refu­ser leurs magni­fiques tomates pour des raisons de mauvais cali­brage ! Parrain de l’as­so­cia­tion Down for up !, Philippe Ligron soutient depuis 18 ans diverses causes huma­ni­taires comme celle des enfants des rues à travers le monde en parti­ci­pant à la créa­tion de centre de forma­tion dans des pays en voie de déve­lop­pe­ment ou en soute­nant des asso­cia­tions qui aident des enfants qui en ont besoin.

Date : 3 octobre 2020, 14h00

Lieu : École Tech­nique – École des Métiers de Lausanne, rue de Sébeillon 12, 1004 Lausanne

Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Alimen­ta­rium, Happy­meat, ETML Ecole Tech­nique – Ecole des Métiers de Lausanne et dans le cadre de Lausanne à table.

Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire par e-mail à: event@a­li­men­ta­rium.org – places limi­tées – COMPLET

Quels sont les nouveaux modèles d’abat­toir déve­lop­pés aujourd’­hui en Suisse et en quoi répondent-ils aux nouvelles exigences en termes de bien-être animal ? Le concept d’abat­toir centra­lisé est-il dépassé par l’en­trée en vigueur – 1er juillet 2020 – de la nouvelle direc­tive fédé­rale auto­ri­sant l’abat­tage à la ferme ?

Modé­ra­teur: Matthieu Jaccard, archi­tecte et histo­rien de l’art indé­pen­dant


Charles-Bernard Boley, agri­cul­teur-éleveur, coor­di­na­teur du projet de nouvel abat­toir de Rolle et envi­rons. Membre du comité et président de la coopé­ra­tive d’abat­tage de Rolle dont il est coopé­ra­teur depuis sa créa­tion en 1997. Il promeut depuis 40 ans la vente directe du bétail à la ferme, et se tient en perma­nence informé sur la poli­tique agri­cole et la place de l’agri­cul­ture dans notre société. Il est membre depuis 25 ans du syndi­cat agri­cole dont il est président natio­nal depuis une dizaine d’an­nées. Forte­ment engagé dans le dépôt de l’ini­tia­tive fédé­rale « pour la souve­rai­neté alimen­taire » reje­tée par le peuple en 2018, il a été un prota­go­niste clé des actions de blocage de la Migros et de la Coop dans les années 2000, à l’époque de la vache folle et de la fièvre aphteuse en Angle­terre qui ont désta­bi­lisé la filière carnée en Suisse.

Cathe­rine Santoru, membre de la Coali­tion anima­liste. Fonda­trice et co-prési­dente de la Coali­tion anima­liste (COA). Elle occupe plusieurs postes de cadre dans les secteurs privé et public, prin­ci­pa­le­ment dans la forma­tion, la commu­ni­ca­tion et le mana­ge­ment. En 2014, elle s’en­gage acti­ve­ment au sein du mouve­ment de libé­ra­tion animale et opte pour un mode de vie végane. Fonda­trice en 2017 du mouve­ment Face­book « Oui à la coha­bi­ta­tion, non à l’ex­ploi­ta­tion », devenu le mouve­ment OCOHA – Oui à la coha­bi­ta­tion. En 2018, elle réunit des orga­ni­sa­tions, des milli­tant-e-s et des poli­ti­cien-ne-s romand-e-s à orien­ta­tion anti­spé­ciste afin de faire avan­cer la cause animale sur la scène insti­tu­tion­nelle et poli­tique. Cette alliance donnera nais­sance à la Coali­tion anima­liste (COA) en 2019, asso­cia­tion à but non lucra­tif qu’elle pilote béné­vo­le­ment. La COA a pour mission de contri­buer à l’émer­gence d’une société suisse libé­rée de l’ex­ploi­ta­tion animale et coha­bi­tant plus juste­ment avec les animaux sentients. L’as­so­cia­tion s’op­pose à la construc­tion de tout nouvel abat­toir en Suisse romande.

Le Dr Patrice Franc­fort a été méde­cin vété­ri­naire aux abat­toirs de Malley. Il a obtenu son diplôme de méde­cin-vété­ri­naire au Tiers­pi­tal de Berne et possède un Docto­rat en phar­ma­co­lo­gie. Après 12 ans de pratique rurale à la Vallée de Joux, il pour­suit sa carrière en tant que vété­ri­naire muni­ci­pal de la ville de Lausanne. Il a exercé ses acti­vi­tés et ensei­gné dans diffé­rentes insti­tu­tions, dont l’école hôte­lière de Lausanne, l’école profes­sion­nelle pour les appren­tis bouchers, le service d’hy­giène de Lausanne, le service vété­ri­naire canto­nal dans le cadre de la forma­tion des contrô­leurs des viandes, et dans le cadre d’une asso­cia­tion char­gée de la forma­tion des trans­por­teurs de bétail et du person­nel d’abat­toir.

Il a travaillé durant plus de 10 ans pour le centre de forma­tion des bouchers, ABZ à Spiez en tant que conseiller : visite de bouche­ries pour ensei­gner et contrô­ler l’hy­giène géné­rale, le respect de la légis­la­tion, dont l’étique­tage, et commen­ter les résul­tats des analyses de produits.

  • Il a été égale­ment vété­ri­naire offi­ciel pour les contrôles d’ex­ploi­ta­tions agri­coles, appe­lés « contrôles bleus ».
  • Date : 3 octobre 2020, 16h00

    Durée : 1 heure

    Lieu : Insti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL, Av. de Provence 82, 1007 Lausanne

    Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec l’Insti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL.

    Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire à : ihm@­chuv.ch – places limi­tées

    Une propo­si­tion de Maria da Silva, metteure en scène, et Nico­las Dutour, archi­tecte paysa­giste, née d’une recherche hors-les-murs et in situ, menée dans le cadre de la Mission Recherche de La Manu­fac­ture-Haute école des arts de la scène/HES-SO, en parte­na­riat avec le TKM et la ville de Renens. Dans le cadre de leur projet de recherche Théâtre et Paysage, les auteur-e-s invitent le public à une veillée collec­tive pour « réveiller l’es­prit des lieux » et « vivre l’ex­pé­rience d’une nuit sur la friche d’aujourd’­hui ».

    A prendre avec soi : masque, veste imper­méable, habits chauds, une tente, sac de couchage, chaus­sures de marche, lampe fron­tale, smart­phone et casque audio, ther­mos de bois­son chaude. N’ou­blions pas que nous allons passer plus de 12h en exté­rieur !

    Annu­la­tion en cas de pluie. Les personnes inscrites seront person­nel­le­ment contac­tées et infor­mées le samedi 3 octobre au matin.

    Après des études en Lettres et Sciences sociales, Maria Da Silva se forme en drama­tur­gie et média­tion cultu­relle. Elle colla­bore depuis plus de dix ans à diverses créa­tions de théâtre comme assis­tante et drama­turge tout en menant en paral­lèle des acti­vi­tés péda­go­giques. Elle se forme en mise en scène à la Manu­fac­ture auprès de Robert Canta­rella, François Gremaud, Marie-José Malis, Das Plateau, Julien Fisera, Chris­tian Geof­froy-Schlit­ter, Laurent Berger, Jetse Bate­laan, Philippe Quesne et Bruno Meys­sat. Elle y déve­loppe plusieurs propo­si­tions qui partent d’une enquête du réel pour abou­tir à une écri­ture de plateau. Son travail de mémoire sonde le souve­nir des spec­ta­teurs, et son spec­tacle de sortie The Show (must) goes on, d’après Lanterna Magica de Berg­man, expé­ri­mente une mise en scène des formes de la mémoire. Lors des Rencontres du théâtre suisse 2017, elle intégre le Forum des jeunes profes­sion­nels des arts de la scène. En 2018, elle suit un stage d’ob­ser­va­tion auprès de Tiago Rodrigues à Lisbonne, puis parti­cipe aux Rencontres inter­na­tio­nales de la mise en scène avec Jean-Yves Ruf à Paris. En juin 2019, elle met en scène Tout à Verlan au Théâtre du Grütli à Genève. Un spec­tacle pluri­dis­ci­pli­naire tout public sur les renver­se­ments de genre. Sa pratique artis­tique traduit son goût pour la trans­for­ma­tion du réel, le mélange de styles et de genres.

    Nico­las Dutour se forme tout d’abord aux arts inter­dis­ci­pli­naires au Canada, puis obtient le titre d’ar­chi­tecte-paysa­giste HES à Genève. Depuis 2015, il cible sa pratique dans la concep­tion et le déve­lop­pe­ment de projets d’es­pace public en indé­pen­dant, puis comme colla­bo­ra­teur à la Ville de Pully. En paral­lèle, il s’en­gage dans la coor­di­na­tion et la concep­tion de projets parti­ci­pa­tifs auprès du Bureau Urbz et au sein de l’as­so­cia­tion les Pion­nières (program­ma­tion urbaine et ateliers de co- construc­tion). Depuis 2017, il parti­cipe aux acti­vi­tés de l’école du tiers lieux orga­ni­sées à la Mani­fa­turre Knos à Lecce et au Vallon à Lausanne. Lors de ces rencontres, les habi­tants, acteurs locaux et aména­gistes se réunissent, pour échan­ger, inter­ve­nir collec­ti­ve­ment sur des tiers lieux (friches, parking, usines désaf­fec­tées..). Un proces­sus axé sur l’ac­tion et l’in­dé­ci­sion, le geste collec­tif, la recherche d’une pratique du terri­toire plus intui­tive.

    Date: 3 octobre 2020, 17h

    Durée: jusqu’à 7h du matin le 4 octobre

    Lieu: Entrée des abat­toirs, sculp­ture de Pierre Blanc (en face de la Bras­se­rie des abat­toirs), av. du Chablais 18, 1008 Prilly

    Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec la Manu­fac­ture-Haute École des Arts de la Scène.

    Accès à l’évé­ne­ment: gratuit, sur inscrip­tion à circuits.vivants@g­mail.com – places limi­tées.

    Metz­ger & Bauer, mythique groupe bien­nois fondé en 2008, vernit son 3e LP « Croco­dile de Jungle » à Malley, dans le quar­tier des anciens abat­toirs de Lausanne.

    Date : 3 octobre 2020, dès 20h.

    Lieu : La Gali­cienne, ch. du Viaduc, 1008 Prilly

    Orga­ni­sa­tion : Orga­nisé en parte­na­riat avec l’As­so­cia­tion I Lake Lausanne et La Gali­cienne.

    Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place (notam­ment possible avec l’ap­pli­ca­tion SocialPass)

    4.10

    Expo­si­tion orga­ni­sée par Matthias Sohr, cher­cheur et commis­saire artis­tique à Bureau­cracy Studies. L’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs de Malley accueillera l’œuvre de l’ar­tiste coréenne Mooni Perry : « And they begged repea­tedly not to order them to go into the Abyss ». Bureau­cracy Studies est un espace d’art contem­po­rain situé dans l’an­cien bureau du direc­teur des abat­toirs à Malley. Fondé en 2018 par l’ar­tiste Matthias Sohr et géré par l’as­so­cia­tion du même nom depuis 2019, Bureau­cracy Studies favo­rise la colla­bo­ra­tion artis­tique et scien­ti­fique entre les acteurs régio­naux, suisses et étran­gers. Bureau­cracy Studies a pour but de rendre acces­sibles au public leurs créa­tions et produc­tions.

    Dans son travail, Mooni Perry s’in­té­resse à l’in­ter­sec­tion­na­lité de diffé­rents types de discri­mi­na­tions cultu­relles. Ces dernières années, elle s’est concen­trée sur le mouve­ment fémi­niste en Asie et les discours sur le véga­nisme dans un contexte fémi­niste. Depuis 2020, elle prépare un nouveau projet sur la méta­phore de la conta­mi­na­tion dans diffé­rents contextes sociaux. Elle produit prin­ci­pa­le­ment des oeuvres vidéos et des instal­la­tions et est basée à Berlin et Séoul.

    Dates : vendredi 2 octobre 2020, 17h00 à 21h00 ; samedi 3 et dimanche 4 octobre, 10h00 à 19h00

    Lieu : Bureau­cracy Studies, Av. du Chablais 18, 1008 Prilly

    Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Bureau­cracy Studies.

    Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion sur place

    Projec­tion des films docu­men­taires « Le panier à viande », de Jacque­line Veuve et Yves Yersin (1966) et « Entrée du person­nel » de Manuela Frésil (2011), ce dernier suivi d’une discus­sion avec Pia Shazar (membre de l’As­so­cia­tion PEA – Pour l’Ega­lité Animale) et Isabelle Zinn (socio­logue du travail et cher­cheure).

    Le panier à viande: « Tout est bon dans le cochon », le proverbe semble trou­ver son illus­tra­tion parfaite dans ce court-métrage de Jacque­line Veuve et Yves Yersin (1966) docu­men­tant un jour de « bouchoyage » à la ferme du Désert, à Lausanne. A cette occa­sion, l’un des derniers « tzacaion », ou boucher ambu­lant, du canton vient tuer le cochon avec ses propres usten­siles. Projec­tion d’une copie issue des collec­tions de la Ciné­ma­thèque suisse.

    Entrée du person­nel: Entrée du person­nel a été réalisé à partir de récits de vie de sala­riés et de scènes tour­nées dans de grands abat­toirs indus­triels, sous la surveillance de leurs gérants.

    Atten­tion: certaines images peuvent heur­ter les sensi­bi­li­tés!

    Pia Shazar est mili­tante anti­spé­ciste et prési­dente de l’as­so­cia­tion PEA – Pour l’Ega­lité Animale. Après des études en sciences poli­tiques, et des expé­riences dans le travail social, elle a décidé de se consa­crer à la lutte contre l’ex­ploi­ta­tion animale. Elle a notam­ment travaillé à la publi­ca­tion d’enquêtes en abat­toir en Suisse romande et coor­donne une campagne inter­na­tio­nale contre le spécisme.

    Isabelle Zinn est socio­logue du travail. Elle a mené une enquête ethno­gra­phique sur le métier de la bouche­rie en Suisse. Elle est cher­cheure à la HETSL – Haute école de travail social et de la santé Lausanne et à l’Uni­ver­sité de Cons­tance en Alle­magne.

    Date: 4 octobre 2020, 10h00

    Lieu: Ciné­toile, Centre Malley Lumières – Prilly, Chemin du Viaduc 1, 1008 Lausanne

    Durée: 2h

    Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Cine Qua Non SA et, pour la projec­tion de « Le panier à viande », La Ciné­ma­thèque Suisse, dans le cadre de Lausanne à table.

    Accès à l’évé­ne­ment: gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire par e-mail en commu­niquant nom, prénom, adresse et n° de télé­phone à : events.aau@­blue­win.ch – places limi­tées. Dès 16 ans. Port du masque obli­ga­toire.

    Histo­rien inter­na­tio­na­le­ment reconnu pour ses recherches sur l’hé­ral­dique, les couleurs, les animaux et les symboles, Michel Pastou­reau a publié plusieurs ouvrages sur le cochon, notam­ment « Le cochon : histoire d’un cousin mal aimé » (2009). Il y retrace l’his­toire de la rela­tion compliquée qu’en­tre­tient l’homme avec cet animal, connu pour­tant pour être biolo­gique­ment le plus proche des humains. Selon lui, ce serait cette proxi­mité physio­lo­gique même qui explique­rait les nombreux inter­dits alimen­taires autour du porc : en manger, ce serait presque faire preuve de canni­ba­lisme.

    Histo­rien médié­viste né en 1947, Michel Pastou­reau est diplômé de l’École des chartes où il a soutenu une thèse de docto­rat (1972) sur le bestiaire héral­dique au Moyen Âge. Il est histo­rien, archi­viste paléo­graphe et direc­teur d’études à l’École pratique des hautes études (EPHE), à la Sorbonne, où il occupe depuis 1983 la chaire d’his­toire de la symbo­lique occi­den­tale. Il a publié une quaran­taine d’ou­vrages consa­crés à l’his­toire des couleurs, des animaux et des symboles. Ses premiers travaux portaient sur l’his­toire des emblèmes et les domaines qui s’y rattachent : héral­dique, sigil­lo­gra­phie et numis­ma­tique. Il a été élu le 28 avril 2006 corres­pon­dant français de l’Aca­dé­mie des inscrip­tions et belles-lettres.

    Il est membre de l’Aca­dé­mie inter­na­tio­nale d’hé­ral­dique et vice-président de la Société française d’hé­ral­dique. Il a reçu le 16 septembre 2007 le Prix natio­nal du livre médié­val : Provins patri­moine mondial, pour son livre L’Ours, histoire d’un roi déchu.

    Date : dimanche 4 octobre 2020, 14h00

    Lieu : TKM – Théâtre Kléber-Méleau, chemin de l’Usine à gaz 9, 1020 Renens

    Orga­ni­sa­tion: Orga­nisé en parte­na­riat avec Club 44, l’Insti­tut des huma­ni­tés en méde­cine CHUV-UNIL et le TKM -Théâtre Kléber-Méleau dans le cadre de Lausanne à table.

    Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire à : billet­te­rie@tkm.ch – places limi­tées.

    Salva­tore Bevi­lac­qua, Léa Marie d’Avi­gneau et Alexia Cochand, les cher­cheurs et orga­ni­sa­teurs du projet, proposent une visite commen­tée de l’ex­po­si­tion « Malley en quar­tiers ».

    Date: 04 octobre 2020, 16h00

    Durée: 1h30 le dimanche

    Lieu : Première borne du parcours, passage sous-voie halte CFF Prilly-Malley

    Accès à l’évé­ne­ment : gratuit, inscrip­tion obli­ga­toire à : events.aau@­blue­win.ch